TAKE FIVE: LE BEAU REBOND DU SPONSORING SPORTIF!

Tout le monde a suivi la croissance incroyable des milieux financiers en 2020 et 2021. À contre-courant de l’économie mondiale, certaines banques n’osaient annoncer qu’à demi-mot leur succès vertigineux.

Pour ce qui concerne les investissements et rendements dans le sponsoring sportifs, 2020 restera sans aucun doute dans les mémoires comme une annus horibilis. En revanche, bien que 2021 ait été encore très impactée par la pandémie, la reprise s’est faite plus rapidement que prévu. La European Sponsorship Association (ESA), dont nous sommes membres, a suivi le sentiment des protagonistes de l’industrie durant cette période. Bien que l’indicateur soit resté assez positif tout du long, la conclusion l’est d’autant plus.

En effet, selon le récent rapport conjointement mené par ESA et Nielsen Sports, la croissance des investissements dans l’industrie en 2021 est de 17.8%, soit près de 27.8 milliards en Europe, atteignant presque les chiffres pré-pandémiques.

À noter également que 34% de cette croissance devrait venir de la région APAC selon une récente étude de Technavio.

Il y a certainement deux pistes de conclusion à cette analyse de 2021. La première est la solidité de ce secteur d’activité avant la crise. Que cela soit en termes de billetterie, de taux de remplissage des stades ou de ventes de merchandising, tout était au plus haut et ne semblait pas être sur-quotté.

L’autre est d’une certaine manière liée, mais relaie en la confiance des gens de se retrouver pour partager leur passion du sport et soutenir leurs équipes et athlètes.

Est-ce un effet post-Covid ou la reprise de la tendance 2017-2019* ? L’avenir nous le dira, mais j’opterais pour la seconde option : une industrie qui a su s’adapter et innover, même en temps de crise.

*L’industrie du sport bénéficiait d’une croissance de 10 à 15% par année dès 2015, avec des perspectives tout aussi réjouissantes, en tout cas jusqu’en 2025 selon les tendances de l’époque.


Un article de The Consultancy Group, écrit par Anthony Schaub

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